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  • La Belle épaule (...)

    La Belle épaule…

     

     

     

     

     

     

           « Je n’ai eu besoin d’aucun lieu ! » dit une aube si belle - emplie des stimulations qui l’obsèdent… Il n’y a qu’un seul souhait, ou bien ces constructions qui s’aventurent me rendraient alors fou ? Je défile ou je vois et je fais défiler : nous y rendrons les clés ; ce ne sont encore que photos déformées ou truquées quand toi tu as choisi la terre d’une nouvelle terre, où ajuster toute l’offre du moment. C’est le Paris aux visages enfouis pour le très grand retour. Mais qu’as-tu vraiment vu ! du petit espace clos qu’on t’enjoint d’habiter, en le payant très cher. Ici, sera chez moi ? dans un jeté au mikado, j’ai rebondi, tout le suc avéré improbable - mon Cher Jardin, La Belle épaule… des mots qui nous confient. J’irais donc en l’été soudain, défunt ? pour nous y rassembler dans un domaine exigu.

     

           J’ai préparé le livre et mon petit levain de ce matin sans noces ; j’aimais cela. Il ne restait plus que nos pieds et nos mains, toutes liées pour nous pondérer - ancrer, mais pour nous y admettre ! Ainsi aurai-je été bien riche à ma façon. Le contraste en est devenu saisissable, car aussi elle poursuit la quête insatiable inlassable, acquiert de l’expérience et ce fut là le sentiment : un lot de consolation, tandis que des valeurs déboursèrent un peu de vie au seuil ? Oui, notre avenir est une faille indistincte sur toute la ligne et c’est ce qui nous laissa exister… Le chant de la sirène ?! Emmanuelle, je me souviens des astres clairs : pour commencer, il t’avait fallu posséder un esprit métré. Je cherche… Ô oui ! j’aimerais encore la magie du jardin qui s’écaille à l’envers. (...)

     

     

     

  • Hésitation nocturne

    Hésitation nocturne

     

     

     

     

     

     

     

           Untel est mort. Untel ? Il n’y a pas d’untel, une telle façon assidue de se présenter - toujours cette ouïe vorace et les désirs de ceux des autres qui ne comprendront pas. On écrit donc pour un lecteur collant, lorsqu’on s’était levé sur la pointe des pieds et qu’on s’était sentie moins seule à l’avoir fait. « Vous êtes le premier auquel je pense car j’adorerais voir où cela vous conduit. » Je sais bien me jouer des mots ! Le mot d’elle ? - quel modèle ?! le mot d’ailes est sans fin : un modèle à sa faim. Alésia est partie vingt ans. Celui qui était comme un arbre lui manque, brutalement. « Pourquoi es-tu parti et mort ? » Je suis artiste bordélique. C’est ainsi. Le flux me guette, d’une absence boréale. Allons-y ! prudemment. Hésitation nocturne. Ou comment réfléchir à la jonction. Je n’ai jamais appris, ni dessiné. Tout ce qui se dessine ici est l’expression brouillonne et nécessaire où trouver le silence et retrouver ainsi la perspective abyssale de nos profondeurs. Il y a là une puissance inattendue. « Pourquoi ne pas réorienter le roman. Ne l'aimez-vous pas. » Et quelle en serait une fonction. Pourquoi ne pas pousser cette porte.


           « Il n’y a que ça ?! » monde défiguré. Le fil qui l’environne est une audition terne. La préfiguration du désastre résulte de la série d’onomatopées et faiblesse advenue : « J’ai joui… » c’est ça que j’aime ! écrire, gribouiller, défaire. « Entrez ! » - c’est ainsi que je le maintiens vivant et rappelle : quelle cruauté ? pour qui, de quoi ; la musicalité dérange dans le tocsin du râle. Des toutes petites pages, c’est ça qu’il me faudrait comme des sous dans la poche et qu’on se rallie bien. Chiant, chier, chiure : ça c’est sûr… Enfin, je me sens bien. Aujourd’hui, Aurélien est né - la chaleur de son front de peau plissé de chair ; je ne reviens pas du cadavre qu’il est - ambulant - du glouglou de son être : pourquoi tout condamner. « Tu avais bien raison ! » Sa voix s’efface - le reste tient.


           « Soudain, je me sens aspirée ! » as, comme as et verrouillée. « La boucle se boucle ! » mon Ami - les bouchées roses. On s’extasie devant la noce, on verdit du fiel exaucé, on refait l’Histoire vraie : la vraie histoire. Je me suis rendu compte que je m’emmerderais à dessiner ? Ce qui me plaît, c’est connecter quel que soit le média et d’assembler. On tient la dose, mais ça ne suffisait pas... L’auréole ajustée du cas médicinal, aggiornamento - neutralité réconciliée, j’avançais droite - équilibrée par un cou tordu vaste, le rêve obtus. « Encore toi ? » Emmanuelle, encore ici. Ici sur le point du plan : « vous êtes ici… » comme un peu à la traîne et le volant couvert. Nous allons, tous ensemble au sortir de l’hiver et redoutions l’hémisphère nord. Bravo Lorelei ! des trois ensembles et ce détroit du vague ; équilibriste on naît.

     

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           J’attrape Alésia, comme une coupe et la queue que je tiens serrée dans mes mains froides : métal argenté du désir de te voir pour te rencontrer - rien n’est ici plus comme avant. On avançait dans les voix rauques une espèce de poupée, le décor était fait de grêles et de l’espace ouvert des yeux qui s’écarquillent. « Toujours s’arrêter… quand même. » J’ai perdu mon carnet fait pour y dessiner et c’est comme si j’avais maintenant un cache devant les yeux.

     


           « Les étoiles sont comme un astre d’or jamais accessible. » : j’ai fabriqué mes propres pages.

     

     

    à suivre… mais jusqu'à quand ?